Mon soutien pour appeler à tenir le président Trump responsable devant l’Assemblée générale des Nations Unies

Réseau International pour la Défense de l’Humanité

(Chapitre Caraïbe)

 Il n’existe vraiment rien de tel que «l’exceptionnalisme américain»! Par conséquent, le président et le gouvernement des USA sont tout aussi soumis aux lois du droit international que n’importe quel autre pays.

 

Ainsi, quand – le Vendredi 11 aout 2017- le président des USA Donald Trump a menacé de frappe militaire unilatéral la souveraine et indépendante République Bolivarienne du Vénézuéla, il violait la règle du droit international qui est si fondamentale qu’elle est consacrée à l’Article 2 de la Charte des  Nations Unies (ONU).

 

L’article 2 de la charte des Nations Unies stipule que «tous les Membres de l’ONU doivent, dans leurs relations internationales, s’abstenir de menacer ou d’utiliser la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout état, ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies«.

 

Mais ce n’était pas la première et unique fois que le président Trump et son administration commettaient cette violation de l’article 2 de l’ONU.

 

En effet, depuis qu’il occupe le poste de président des États-Unis en janvier 2017, Mr Trump a attaqué la République bolivarienne du Venezuela au moins quatre fois en émettant des ordonnances et infligeant des sanctions punitives et dommageables contre le gouvernement et les personnes de cette nation souveraine et indépendante politiquement.

 

Le président Trump a même inscrit un record mardi 8 août 2017 en menaçant le gouvernement et le peuple de la République populaire démocratique de Corée (Corée du Nord) de «feu et fureur comme le monde n’en a jamais vu» si – selon lui – le gouvernement de la Corée du Nord fait «plus de menaces aux États-Unis». Ceci – c’est clair – constitue la menace d’une conflagration nucléaire qui sera beaucoup plus horrible que la décimation «atomique» que les USA ont infligée aux villes d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945!

 

Et, comme pour souligner davantage son mépris pour les préceptes du droit international, M. Trump a utilisé la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies mardi 19 septembre 2017 pour émettre une autre menace, celle de «détruire totalement la Corée du Nord» et d’exhiber publiquement sa détermination arrogante à défier les nombreuses résolutions de l’ONU qui ont dénoncé le blocus illégal et génocidaire des États-Unis vis à vis de la République de Cuba et exigé sa résiliation.

 

Compte tenu du fait que les États-Unis se sont révélés être pratiquement la nation la plus agressive et la plus belliqueuse de l’histoire du monde – détenant le record d’avoir initié ou participé à plus de deux cents assauts ou guerres militaires majeures contre d’autres pays souverains et indépendants pendant les 241 années de leur existence en tant qu’État indépendant – la communauté internationale des nations serait bien avisée de prendre très au sérieux les menaces et attaques illégales du président Trump.

 

C’est dans ce contexte que nous, Membres du Chapitre Caribéen du Réseau International pour la Défense de l’Humanité, souhaitons rappeler à tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies leur pouvoir constitutionnel d’aborder la question du président Trump et sa flagrante et dangereuse violation du droit international devant l’Assemblée générale des Nations Unies pour une discussion collective et pour la prescription d’une réponse appropriée de la part de la communauté mondiale.

L’article 11 (2) de la Charte des Nations Unies établit que «l’Assemblée générale (de l’ONU) peut discuter de toute question relative au maintien de la paix et de la sécurité internationales qui lui est soumise par un Membre de l’Organisation des Nations Unies… et….peut faire des recommandations concernant ces questions à l’Etat ou aux Etats concernés ou au Conseil de sécurité ou aux deux … «

 

En outre, l’article 20 de la Charte prévoit que «les sessions extraordinaires (de l’Assemblée générale) seront convoquées par le Secrétaire général à la demande de … la majorité des Membres de l’Organisation des Nations Unies».

 

À la lumière de ce qui précède, nous – Membres du Chapitre Caribéen du Réseau International pour la Défense de l’Humanité dès à présent:

 

(1) DEMANDE aux États Membres responsables et pacifiques des Nations Unies de s’unir dans un effort collectif pour porter la question du président Trump et ses violations flagrantes de l’article 2 de la Charte des Nations Unies devant l’Assemblée générale des Nations Unies ; et

 

2) DEMANDE à tous les Membres responsables et pacifiques de la famille humaine de soutenir cet appel :

 

(a) à y joindre leur signature, leur nom et leur adresse; et

 

(b) à transmettre cet appel au chef du gouvernement et au ministre des Affaires étrangères de leur pays soit par courrier électronique, soit en l’imprimant pour l’expédier.

 

Signature

Nom en lettre capitales:

 

Adresse

 

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